Document-cadre qui construit la ville en analysant l’ensemble de ses composantes (logement, économie, services, déplacements, zones naturelles…), le PLU établit un programme de développement sur au moins dix ans. À partir de 2022, date de sa mise en exécution, toutes les autorisations d'urbanisme devront correspondre à ses prescriptions.

Son élaboration, confiée au cabinet Prigent et Associés, a nécessité au préalable d’établir un état des lieux précis du Concarneau d’aujourd’hui, afin d’envisager ses perspectives d’évolution et d’anticiper ses besoins futurs dans une conjoncture de développement durable.
La réflexion des élus se nourrit en partie des conclusions des concertations avec les habitants, qui ont été organisées dans un premier temps : visites de quartiers effectuées en 2018, complétées en 2019 par un questionnaire à la population et par des tables rondes avec les acteurs de quartier, associatifs, agricoles et syndicaux, les professionnels du bâti ou de l’économie locale et les administrations concernées (chambres de commerce et d’industrie, des métiers). Cette phase d’écoute des acteurs locaux fera l’objet d’une restitution au cours de l’année 2020. « Les attentes des administrés rejoignent dans l’ensemble celles de la municipalité », peut déjà conclure Marc Bigot, adjoint chargé de l’Urbanisme.
Les dossiers des actions municipales de ces dernières années, à savoir Agenda 21, Atlas de la biodiversité, AVAP (-> en savoir plus), règlement local de publicité, carte émotionnelle (-> en savoir plus), mais aussi le ScoT (schéma de cohérence territoriale de Concarneau Cornouaille Agglomération) seront également pris en compte par les élus lors de l'élaboration du projet d’aménagement de développement durable de la ville. L’exercice ne sera pas terminé pour autant, car il s’agira ensuite de définir les zones urbaines à développer ainsi que les zones naturelles et agricoles, puis de rédiger le document final attendu en 2022.