Concarneau - Ville Bleue

A-
A
A+
Your PHP doesn't have cURL extension enabled. Please contact your host and ask them to enable it.

Dossiers

Attractivité touristique, qualité esthétique du cadre de vie, le patrimoine architectural d’une commune constitue un atout manifeste que Concarneau entretient désormais avec l’aide de l’État grâce à une convention.

Arrêt sur image

Politique propreté. Respect !

Au mois de mai, la Ville de Concarneau a lancé une campagne de sen- sibilisation à la propreté urbaine qui s’appuie sur trois phases menées conjointement : prévention, communication et verbalisation. Intitulée "J’aime ma ville, je la respecte", une plaquette informative de huit pages rappelle les bons gestes et met l’accent sur la protection nécessaire de l’environnement.

Si la situation est loin d’être catastrophique - comme en témoignent plusieurs visiteurs de Concarneau (voir encadrés) -, les nombreux actes d’incivilité affectent le cadre de vie des habitants. Les déchets et mégots jetés négligemment sur la voirie, les déjections canines sur les trottoirs, ainsi que les tags ternissent l’image de la Ville bleue. "J’aime ma ville, je la respecte", tel est désormais le slogan décliné sur de multiples supports de communication à travers la cité. Disponible dans les lieux publics et à l’Office de tourisme, encartée dans ce numéro d’été de Sillage, une plaquette de huit pages, tirée à 18 000 exemplaires, donne en outre la parole à ceux qui protègent la nature depuis longtemps. Lionel Lucas, cofondateur de l’association Ansel* et Nathalie Delliou, animatrice de Bretagne Vivante, évoquent ainsi l’incidence des déchets sur l’environnement. La directrice de la Station de biologie marine, Nadia Ameziane, quant à elle, décrit les problèmes sanitaires, parfois sérieux, que peuvent provoquer les déjections canines.

LE BESOIN DE COMPRENDRE

« Nous luttons contre les incivilités, parce qu’elles ont des conséquences », déclare François Besombes, adjoint chargé de la Communication. L’élu le sait bien : avant de se remettre en question, les habitants ont besoin de comprendre les mesures décidées par la municipalité. D’où l’importance d’un plan de communication. Toutefois, la répression sanctionnera avec vigueur les contrevenants, heureusement minoritaires. « Le personnel affecté à la surveillance et à la verbalisation procédera à des contrôles tous les jours, tôt le matin, jusque tard le soir, promet Maguy Baqué, adjointe à la Citoyenneté. Il ne s’agit pas bien sûr de cibler tous les propriétaires de chiens, mais la légalité est dans le camp des personnes qui respectent leur ville. »

*Association de nettoyage au service de l’environnement et du littoral (Tél. 06 71 65 96 52)

Une amende de 68 euros

Le coût de l’amende pour des déjections canines non ramassées est de 68 euros. 50 distributeurs de sacs, répartis dans toute la ville, sont à la disposition des maîtres.

Concarneau vous semble-t-elle propre ?

Emma, 16 ans et Clément, 14 ans de Cergy-Pontoise (95)
« Notre père vient justement de s’asseoir sur un banc public qui vient juste d'être tagué. On en voit encore la trace sur son pantalon. Pourtant, il n’y a rien d'alarmant à Concarneau. Les propriétaires de chiens ont à leur disposition le matériel pour ramasser les crottes. En tout cas, comparée à Paris ou à Cergy, Concarneau est très propre. C’est normal que la mairie veuille mener une campagne de propreté. Il s’agit du respect de tous. »

Claude, 87 ans et Jacqueline, 86 ans de Goussonville (78)

« Nous nous arrêtons assez souvent à Concarneau. C’est une ville agréable. Nous venons ici pour marcher un peu. Même si nous n’avons pas remarqué beaucoup de déchets sur la voirie, ni de déjections canines, cette campagne de propreté est indispensable. C’est une piqûre de rappel. Ce dispositif devrait exister partout en France. »

Please publish modules in offcanvas position.